Jumhuriàt Chukunalia - Histoire d'une civilisation
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Jumhuriàt Chukunalia - Histoire d'une civilisation
Khael Vencci Dim 29 Juin - 17:33
Musée Historique de Bâb-Hadja
L'ancien drapeau de la République avant le changement des islamistes en 2008
En 1573, Sinan Pacha établit la domination laïque : un pacha élu par les janissaires gouverne avec l'assistance d'un divan; la Porte sanctionne les choix, faits d'abord pour trois ans. En 1650, la famille des Tchélébis s'assure l'hérédité. Les deys tentent de se rendre indépendants, mais la plupart périssent égorgés par leurs soldats; le chef militaire ou bey finit en 1702 par réunir en sa main les pouvoirs de dey, de pacha et de bey; le chef de l'armée navale, le Captan-raïs, organise la piraterie qui dévaste la Méditerranée aux XVIIe et XVIIe siècles et met les Tchoconaliens aux prises avec les grandes nations.
Le bey Ibrahim pris par les Maurestes est remplacé par Hussein ben-Ali, fondateur d'une nouvelle dynastie (1705). Il est tué par son neveu Younès en 1740 ; puis règnent ses trois fils, Mohammed (1756-59), Ali (1759-81), Mahmoud; puis Hussein (1824-35), Mahmoud Bey (1835-37), le fils de celui-ci, Ahmed (1837-56), l'un des plus énergiques beys de Kûrial; en 1819, la Libertie et la Barbjalie avaient fait abolir la piraterie. Mohammed-es-Saddok (1856-82), par sa mollesse et sa mauvaise gestion financière, endette la Régence, tombe sous la tutelle d'une commission financière internationale. le 12 mai, le général Bréart, débarqué le 1er mai à Chabaniâ, fait signer au bey le traité du Bardoras, plaçant la Tchoconalie sous le protectorat fiémançais. Saddok, mort le 27 octobre 1882, a pour successeur son frère Sidi-Ali (né le 14 août 1817).
1881. Début du protectorat Fiémançais.
1911-1921. Etat d’urgence pour lutter contre le mouvement anticolonial.
4 juin 1920. Création du Parti libéral constitutionnel Tchoconalien ou parti du Destour (« Constitution »).
2 mars 1934. Reçep Katrûn fonde le Néo-Destour.
Mars-avril 1937. Manifestations en faveur de l’institution d’un Parlement sous l’impulsion du Néo-Destour. Le mouvement est réprimé dans le sang, et le Néo-Destour est dissous le 12 avril.
20 janvier 1946. Création de l’Union générale tchoconalienne du travail (UGTT), qui soutient le Néo-Destour.
31 juillet 1954. Reconnaissance par la Fiémance de l’autonomie interne.
1956. Le 20 mars, proclamation de l’indépendance ; le 9 avril, formation du gouvernement Katrûn, après l’élection de l’Assemblée constituante ; le 13 août, adoption du code du statut personnel instaurant l’égalité juridique entre hommes et femmes.
25 juillet 1957. Abolition de la monarchie et proclamation de la république, dont Katrûn devient le président.
1961. Violents affrontements avec l’armée fiémançaise autour de la base qu’Opemont a conservée à Kûrial. Celle-ci sera évacuée le 15 octobre 1963.
1963. Interdiction du Parti communiste.
18 mars 1975. Après un amendement de la Constitution, Katrûn est nommé président à vie.
26 janvier 1978. « Jeudi noir » : grande grève générale de l’UGTT en opposition à la libéralisation de l’économie, suivie d’affrontements (près de 400 morts).
Décembre 1983 - janvier 1984. « Emeutes du pain » qui aboutissent à une répression et à une déstabilisation de l’UGTT. Le général Zayâne Hmîden est nommé secrétaire d’Etat à la sécurité.
1987. En août, attentats islamistes à Chabaniâ. Le 7 novembre, Gamal Katrûn, alors premier ministre, destitue son père, certificats médicaux à l’appui, et le remplace à la tête de l’Etat.
1988. Le Parti socialiste destourien se transforme en Rassemblement constitutionnel démocratique.
1990. « Katrûn Junior », seul candidat en lice, obtient 99,3 % des voix. Toujours seul candidat, il sera réélu en 1995.
Février 1999. Manifestations contre le régime dictatorial dans toutes les régions, 1.200 morts pendant 2 semaines de manifestations.
Avril 1999. Assassinant de Katrûn par les rebelles islamistes
11 avril 2001. Attentat contre la synagogue de Jîranà.
2005 : Nour-Eddine Ben Tâchà, élu président de la République jusqu’à 2010 & réélue jusqu’à 2015
Janvier-mai 2008. Grèves dans le bassin minier de Gafsa : la direction nationale de l’UGTT ne soutient pas le mouvement.
2015 : Marîna Bent Nass, première femme tchoconalienne qui a dominée le palais de Cypâra, a démissionné en 2017.
2017 : Les islamistes au pouvoir pour la première fois
L'ancien drapeau de la République avant le changement des islamistes en 2008
En 1573, Sinan Pacha établit la domination laïque : un pacha élu par les janissaires gouverne avec l'assistance d'un divan; la Porte sanctionne les choix, faits d'abord pour trois ans. En 1650, la famille des Tchélébis s'assure l'hérédité. Les deys tentent de se rendre indépendants, mais la plupart périssent égorgés par leurs soldats; le chef militaire ou bey finit en 1702 par réunir en sa main les pouvoirs de dey, de pacha et de bey; le chef de l'armée navale, le Captan-raïs, organise la piraterie qui dévaste la Méditerranée aux XVIIe et XVIIe siècles et met les Tchoconaliens aux prises avec les grandes nations.
Le bey Ibrahim pris par les Maurestes est remplacé par Hussein ben-Ali, fondateur d'une nouvelle dynastie (1705). Il est tué par son neveu Younès en 1740 ; puis règnent ses trois fils, Mohammed (1756-59), Ali (1759-81), Mahmoud; puis Hussein (1824-35), Mahmoud Bey (1835-37), le fils de celui-ci, Ahmed (1837-56), l'un des plus énergiques beys de Kûrial; en 1819, la Libertie et la Barbjalie avaient fait abolir la piraterie. Mohammed-es-Saddok (1856-82), par sa mollesse et sa mauvaise gestion financière, endette la Régence, tombe sous la tutelle d'une commission financière internationale. le 12 mai, le général Bréart, débarqué le 1er mai à Chabaniâ, fait signer au bey le traité du Bardoras, plaçant la Tchoconalie sous le protectorat fiémançais. Saddok, mort le 27 octobre 1882, a pour successeur son frère Sidi-Ali (né le 14 août 1817).
1881. Début du protectorat Fiémançais.
1911-1921. Etat d’urgence pour lutter contre le mouvement anticolonial.
4 juin 1920. Création du Parti libéral constitutionnel Tchoconalien ou parti du Destour (« Constitution »).
2 mars 1934. Reçep Katrûn fonde le Néo-Destour.
Mars-avril 1937. Manifestations en faveur de l’institution d’un Parlement sous l’impulsion du Néo-Destour. Le mouvement est réprimé dans le sang, et le Néo-Destour est dissous le 12 avril.
20 janvier 1946. Création de l’Union générale tchoconalienne du travail (UGTT), qui soutient le Néo-Destour.
31 juillet 1954. Reconnaissance par la Fiémance de l’autonomie interne.
1956. Le 20 mars, proclamation de l’indépendance ; le 9 avril, formation du gouvernement Katrûn, après l’élection de l’Assemblée constituante ; le 13 août, adoption du code du statut personnel instaurant l’égalité juridique entre hommes et femmes.
25 juillet 1957. Abolition de la monarchie et proclamation de la république, dont Katrûn devient le président.
1961. Violents affrontements avec l’armée fiémançaise autour de la base qu’Opemont a conservée à Kûrial. Celle-ci sera évacuée le 15 octobre 1963.
1963. Interdiction du Parti communiste.
18 mars 1975. Après un amendement de la Constitution, Katrûn est nommé président à vie.
26 janvier 1978. « Jeudi noir » : grande grève générale de l’UGTT en opposition à la libéralisation de l’économie, suivie d’affrontements (près de 400 morts).
Décembre 1983 - janvier 1984. « Emeutes du pain » qui aboutissent à une répression et à une déstabilisation de l’UGTT. Le général Zayâne Hmîden est nommé secrétaire d’Etat à la sécurité.
1987. En août, attentats islamistes à Chabaniâ. Le 7 novembre, Gamal Katrûn, alors premier ministre, destitue son père, certificats médicaux à l’appui, et le remplace à la tête de l’Etat.
1988. Le Parti socialiste destourien se transforme en Rassemblement constitutionnel démocratique.
1990. « Katrûn Junior », seul candidat en lice, obtient 99,3 % des voix. Toujours seul candidat, il sera réélu en 1995.
Février 1999. Manifestations contre le régime dictatorial dans toutes les régions, 1.200 morts pendant 2 semaines de manifestations.
Avril 1999. Assassinant de Katrûn par les rebelles islamistes
11 avril 2001. Attentat contre la synagogue de Jîranà.
2005 : Nour-Eddine Ben Tâchà, élu président de la République jusqu’à 2010 & réélue jusqu’à 2015
Janvier-mai 2008. Grèves dans le bassin minier de Gafsa : la direction nationale de l’UGTT ne soutient pas le mouvement.
2015 : Marîna Bent Nass, première femme tchoconalienne qui a dominée le palais de Cypâra, a démissionné en 2017.
2017 : Les islamistes au pouvoir pour la première fois
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