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Crise ukrainienne : Le président Vladimir Poutine annonce la démobilisation des troupes aux frontières avec l'Ukraine


Débutée en décembre, la crise ukrainienne n'en finit pas de continuer.
Ayant commencée par de simples manifestations contre le président Iannoukovitch sur la Place de l'Indépendance (Maïdan), ce qui est qualifiée aujourd'hui de "guerre civile ukrainienne " a pourtant, à priori, résultée d'une volonté avant tout démocratique, malgré le peu de raisons de manifester. Néanmoins, certains extrémistes n'ont pas manqué de s'engouffrer dans le mouvement : parmi eux, les groupes néonazis de Svoboda ("liberté") et Pravy Sektor ("Secteur droit"), responsables de multiples exactions -souvent passées sous silence par la majorité des presses du monde-, bien plus que les Berkut ayant défendu un président démocratiquement élu, donc directement issu de la volonté du peuple ukrainien. S'ensuivit alors la prise de pouvoir d'extrémistes des groupes suscités, fêtant les SS ukrainiens de la division "Galicie", mais pas les Ukrainiens de l'Armée Rouge morts pour que le fascisme tombe, à même titre que leurs camarades Russes, Ouzbeks, Kirghizes, etc... Montrant le danger qu'ils représentent, non seulement pour les Ukrainiens russophones, mais pour les Ukrainiens eux-même.

Craignant d'être touchés de tels agissements, les nombreux russophones de l'Est de l'Ukraine ont donc, pacifiquement, fondé leur propre Etat et ce, avec la bénédiction de la plupart des anciennes nations soviétiques. Non reconnues par la majorité de la communauté internationale, ainsi sont nées les Républiques Populaire de Donetsk et de Lougansk, ayant tenu la bride aux troupes de la Garde Nationale ukrainienne, réorganisée par le gouvernement putschiste pour y introduire de nouveaux éléments, cette même garde nationale ayant eu une implication plus que douteuse dans le drame dans la Maison des Syndicats d'Odessa dans laquelle une centaine de personnes sont mortes d'un incendie déclaré "accidentel". Face à cette montée des extrêmes, l'Armée Russe s'était massée à la frontière ukrainienne avec la ferme intention de protéger les Ukrainiens parlant la même langue qu'elle, cela ayant abouti à l'entrée de la Crimée dans la Fédération suite à un référendum où le "oui" l'a emporté majoritairement.

Aujourd'hui, après de multiples péripéties, un cessez-le-feu semble avoir été conclu entre le nouveau dirigeant de l'Ukraine, Petro Porochenko et les deux Républiques populaires, bien que son acceptation soit sujette à caution des deux côtés, alors que l'OTAN espérait sans doute que les 120 000 hommes à la frontière interviennent, comme il l'avait été envisagé plus tôt dans l'année. Aujourd'hui, le président Poutine a ainsi déclarer "les deux républiques populaires, avec le soutien de ma Croix Rouge russe, semblent pouvoir parfaitement assurer la sécurité des minorités russes résidant dans l'Est de l'Ukraine. Si l'Occident souhaitait une intervention de la Russie, qui aurait certainement mis le feu aux poudres, celle-ci n'a pas eu lieu et n'aura pas lieu. Sauf si le territoire russe lui-même se retrouve, encore une fois, violé par des obus comme il en a été le cas lors d'épisodes peu glorieux dans lesquels la Garde nationale ukrainienne tirait sur des postes-frontières [...]". C'est donc un signe de paix que le président envoie à l'OTAN et à l'Union Européenne dont Gazprom a coupé les approvisionnements récemment, pour cause de retard de paiement.