Les principaux médias du Nihongo - 日本の主流メディア

Les principaux médias du Nihongo - 日本の主流メディア

I. Presse écrite - 印刷

a) Le Journal impérial (帝国) : journal très proche de l'Empereur Showa Tenno et de sa politique, il suit de près sa ligne et ses déclarations. Lu par vingt millions de sujets, il reste un bon journal informatif mais pèche par manque d'investigation et d'objectivité.
b) Niigata libre (新潟無料) : comme ne l'indique pas son nom, ce journal, lu par vingt millions de sujets, est diffusé à travers tout le pays et pas seulement dans la capitale. C'est sans doute le meilleur quotidien du pays, tant d'un point de vue stylistique qu'infographique ou qualitatif. Il est considéré comme relativement objectif, bien qu'il défende toujours les intérêts de l'Empire.
c) Demain (明日) : journal de la droite libérale, généralement opposé à la politique du Premier Ministre, Toyotomi Hideyoshi, il prône un rapprochement avec l'axe occidental, considéré comme démocratique et porteur de modernité. Il est lu par cinq à sept millions de sujets, surtout pour ses analyses économiques.
d) La Révolution (革命) : journal d'extrême gauche, généralement proche des partis communistes du monde entier, il a longtemps vécu dans la clandestinité avant d'être légalisé en 2000, dans un souci d'équilibre entre les forces médiatiques de l'Empire. Il prône la destitution de l'Empereur, la fin du régime absolutiste et la création d'une République Populaire du Nihongo.

Il existe bien entendu de nombreux autres journaux d'importance régionale ou locale, notamment dans les grandes villes (Shizuoka, Kytakyushu...).


II. Radio et télévision - ラジオやテレビ

a) Radio Impériale Libre (ラジオフリーインペリアル) : première station du pays, qui couvre la totalité du territoire de l'Empire, elle est suivie en moyenne par quarante millions de sujets et traite essentiellement d'actualité mais aussi d'analyses de fond. Elle réserve également d'amples plages pour des programmes culturels mais ne diffuse pas de musique.
b) Radio du Soleil (太陽電波) : d'abord diffusée uniquement dans le Sud de l'Empire, cette radio a connu un succès considérable en diffusant presque exclusivement des plages musicales, avec quelques pages d'informations, et est aujourd'hui écoutée partout dans le pays par trente à trente-cinq millions d'auditeurs.
c) Radio Populaire (人気ラジオ) : organe radiophonique lié au Parti Communiste du Nihongo, elle diffuse essentiellement des programmes politiques, économiques et sociaux dont la ligne est proche du journal La Révolution. Suivie par vingt millions de sujets, elle connaît des hauts et des bas selon les résultats du communisme et du socialisme dans les pays étrangers.

Il existe bien entendu de nombreuses autres stations d'importance régionale ou locale, notamment dans les grandes villes (Shizuoka, Kytakyushu...).


d) Chaîne du Soleil Levant (チェーンの日の出) : première chaîne du pays et unique chaîne publique, elle est également la chaîne la plus regardée et la plus diversifiée, avec des longs et des courts métrages, des séries nihongaises, des pages d'information, des jeux télévisés... Elle est entièrement contrôlée par l'Empereur.

Il existe environ une quinzaine d'autres chaînes, toutes privées mais gratuites, spécialisées : informations, bulletins météorologiques, analyses économiques, canaux musicaux, canaux régionaux et locaux... Néanmoins, leur contenu est étroitement contrôlé par le Conseil Impérial pour les Médias Audiovisuels (インペリアル会視聴覚メディア).


III. Internet - インターネット

a) Showa Tenno.com : site officiel du Palais Impérial de Niigata, il consiste surtout en une histoire de la famille impériale et du palais impérial, en des brèves sur le gouvernement et l'Empereur et sur les communications du fils d'Amaterasu, la déesse solaire.
b) La libre parole.nh (言論の自由) : principal site informatif du pays, il reste relativement objectif même s'il prône une certaine censure et s'oppose farouchement aux libéraux et communistes.

Il existe bien entendu une cinquantaine d'autres sites institutionnels ou liés à des collectivités locales ainsi que quelques sites de particuliers fortunés, mais Internet reste en 2000 un média très peu accessible et réservé à une élite financière ou sociale.